Étude de cas : pourquoi viser le haut de la première page Google est (presque) vital
Selon plusieurs études récentes :
- 82 % des recherches en France s’effectuent via Google (Statista),
- 91 % des clics se concentrent sur la première page des résultats,
- Les 3 premiers résultats captent à eux seuls 75 % de ces clics.
Autrement dit, être dans le top 3 de Google, c’est s’assurer une visibilité massive ; à l’inverse, figurer en deuxième page ou au-delà réduit drastiquement les chances de capter des visiteurs organiques.
Pour illustrer cet impact, prenons un mot-clé unique (par exemple « chaussures de sport tendance ») et imaginons 5 sites se positionnant respectivement en :
- 3ᵉ position,
- 8ᵉ position,
- 24ᵉ position,
- 49ᵉ position,
- 88ᵉ position.
Nous allons estimer, de façon simplifiée, le pourcentage de probabilité de visites (ou taux de clics) que chacun de ces sites pourrait obtenir.
Décryptage des chiffres clés
- 82 % des recherches se font sur Google
Sur 100 personnes qui effectuent une requête en ligne, environ 82 vont utiliser Google. - 91 % des clics sur la première page
Parmi ces 82 internautes, 91 % (soit environ 75 personnes) ne dépasseront pas la première page de résultats. - 75 % des clics pour les 3 premiers résultats
Sur ces 75 clics de la première page, 75 % (soit environ 56 clics) sont accaparés par les trois premiers liens.
La conséquence est directe : les positions plus basses en première page ou situées en deuxième page (et au-delà) se partagent les miettes restantes des clics.
Extrapolation d’un taux de clic par position
Pour notre exemple, plutôt que de calculer chaque position de la SERP (Search Engine Results Page) au pourcentage près, nous nous basons sur des moyennes généralement observées dans différentes études de taux de clic (CTR). Voici un scénario plausible :
- 3ᵉ position :
– Fait partie du top 3 qui capte en moyenne 75 % des clics de la première page.
– En pratique, le 3ᵉ résultat se situe souvent autour de 10 % de taux de clic global (c’est-à-dire 10 clics sur 100 recherches totales). - 8ᵉ position :
– Toujours sur la première page, mais nettement moins visible que le haut de page.
– Peut espérer un taux de clic d’environ 2 % des recherches. - 24ᵉ position :
– Correspond au bas de la troisième page (positions 21 à 30).
– Les internautes se font de plus en plus rares à mesure qu’ils cliquent sur « Page suivante ».
– Le taux de clic chute fortement et avoisine souvent 0,7 %. - 49ᵉ position :
– Cinquième page (positions 41 à 50).
– Le trafic organique est ici très faible, avec un taux de clic autour de 0,3 %. - 88ᵉ position :
– Neuvième page (positions 81 à 90, voire 90+).
– La quasi-totalité des utilisateurs a déjà trouvé son bonheur bien avant.
– Le CTR peut devenir quasi nul, autour de 0,1 % ou même moins.
Illustration chiffrée
Pour 100 recherches (toutes plateformes confondues) :
- Position #3 : environ 10 clics
- Position #8 : environ 2 clics
- Position #24 : environ 0,7 clic
- Position #49 : environ 0,3 clic
- Position #88 : environ 0,1 clic
(Bien entendu, il s’agit d’estimations : chaque thématique, chaque public et chaque type de requête peuvent influer sur ces moyennes.)
Pourquoi viser le haut de la première page ?
- Visibilité et trafic
Comme nous l’avons vu, plus on est proche de la 3ᵉ position, plus on bénéficie d’une fraction importante des clics. Cela se traduit concrètement par un trafic organique (gratuite, en provenance de Google) bien plus élevé. - Crédibilité et notoriété
Un site positionné en haut de page renvoie une image de leader dans le domaine, renforçant la confiance des internautes. À l’inverse, être relégué en 8ᵉ position ou au-delà envoie un signal plus faible de notoriété. - Retour sur investissement (ROI)
Investir dans l’optimisation SEO (technique, contenu, netlinking) pour grimper du bas de la page (ou de la deuxième page) vers le top 3 peut considérablement doper vos ventes, leads ou conversions selon l’objectif.
Comment optimiser son site pour viser les premières positions ?
Cela n’a pas changé, c’est ce que je répète depuis des années lors de formations et conférences… le SEO est basé sur 4 piliers et impose de :
- Soigner la structure technique :
Assurez-vous que votre site est rapide, mobile-friendly, correctement indexé, et que sa structure (balises title, meta description, balises Hn, etc.) est claire pour Google. - Produire un contenu de qualité :
Google valorise de plus en plus les contenus pertinents, exhaustifs et régulièrement mis à jour. Pensez aussi à la sémantique de vos textes (mots-clés secondaires, champ lexical riche…). - Travailler la popularité (netlinking) :
Obtenir des backlinks de qualité reste un facteur majeur d’autorité. Privilégiez des liens provenant de sites reconnus dans votre thématique. - Optimiser l’expérience utilisateur (UX) :
Taux de rebond, temps passé sur la page, navigation fluide : Google évalue la satisfaction de l’utilisateur et ajuste son algorithme en conséquence.
Pour conclure sur les enjeux des positions
L’enjeu du référencement naturel n’est pas simplement d’« être présent » dans Google, mais d’y être parmi les premiers. Les chiffres le prouvent : plus la position est élevée, plus le trafic organique (et donc les opportunités de conversions) augmente.
Le 3ᵉ site de notre exemple peut prétendre à environ 10 % des clics, tandis que le site en 88ᵉ position frôle l’invisibilité.
En clair, investir dans le SEO pour monter dans les SERP est l’une des stratégies numériques les plus rentables à long terme. Cela demande du travail (optimisation technique, contenus, popularité), mais les gains en termes de visibilité, de notoriété et de conversions valent largement l’effort.
L’IA et son influence croissante sur les moteurs de recherche
L’intelligence artificielle (IA) commence à redéfinir le paysage des moteurs de recherche. Des outils tels que ChatGPT fournissent des réponses synthétisées en s’appuyant sur des sources en ligne, y compris les résultats des moteurs de recherche traditionnels. Cette évolution modifie la manière dont les utilisateurs accèdent à l’information, privilégiant des réponses directes plutôt qu’une liste de liens.
Les sites web jouent un rôle déterminant dans la qualité des réponses générées par ces IA. En optimisant le contenu de votre site, vous pouvez influencer les informations que les IA intègrent dans leurs réponses. Cette pratique, parfois appelée SAIO (Search Artificial Intelligence Optimization), vise à adapter le contenu pour qu’il soit pris en compte favorablement par les IA conversationnelles.
Personnellement, j’ai plusieurs fois constaté, pour plusieurs clients, qu’il est possible de guider les réponses des IA en ajustant stratégiquement le contenu des sites web, notamment au travers de contenus sponsorisés sur des sites influents. Cela confirme que le SEO demeure essentiel, que ce soit pour le positionnement dans les moteurs de recherche traditionnels ou pour influencer les réponses des IA. Ainsi, une stratégie SEO bien pensée reste au cœur de la visibilité en ligne, directement sur les moteurs de recherche ou indirectement via les réponses générées par l’IA.
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